« OUSSE
QUELLE CABRE ELLE A PRIS L’LEU »
L’Eglise
Saint Nicolas de Papleux fut le lieu d’une terrible lutte entre un loup et une
chèvre , ce qui donna le nom du village.
Papleux
vient du vieux français « Paper leu » Pater = attraper et leu = loup.
Voici
ce que l’on racconte :
La
cousine de la chèvre de Monsieur Seguin habitait le village.
Après un deuil très
respectueux pour sa cousine morte dans la montagne,
Après une terrible lutte, la
chèvre de Papleux avait repris ses activités :
Cabrioles, courses folles et
dégustation d’herbe du pré derrière l’église.
Un jour, elle se mit à
chanter un cantique de St Ursmer (Saint homme de Floyon),
Mais sa voix mélodieuse fit
sortir le loup du bois de la Houssoye. Face à ce monstrueux
perturbateur, la chèvre se mit à
tiere, tirer et tirer encore sur sa chaîne. Miracle : le piquet
se déterra.
Rapide comme l’éclair, la cabrette
va se réfugier dans l’église, traînant derrière elle la chaîne
et le piquet , mais le loup, bien décidé de se mettre à table, suit
sa victime.
Après plusieurs voltiges, la chèvre regagne la sortie ; le
piquet virevolte, rebondit et vient se
ficher dans le bas de la porte au moment où elle repasse le
portail.
Un bruit sec : la porte se
referme avant que le loup n’ait pu quitter le saint lieu.
La chèvre, toujours attachée
par sa chaîne au piquet resté fixé dans la porte, reprend son souffle
et ses esprits.
Le loup, enfermé dans l’église,
s’interroge.
Qui viendra les délivrer ?
Afin d’alerter les voisins, la
chèvre se remet à chanter.
La population s’amasse devant le sanctuaire : on
détache la cabrette, et les hommes, armés de fusils,
Fourches, haches..., pénétrent
dans l’église et abattent le loup.
Des obsèques vaspérales sont
organisées, où seule la chevrette est absente, refusant de rendre hommage
A son adversaire.
La chèvre vécut longtemps, et
eut une nombeuse descendance.
(Source : www.cantondelacapelle.com/Papleux/legende.aspx)
Guy Destré Adhérent N° 315