Yves GIBEAU

Un écrivain sur le chemin des dames

Yves Gibeau  est né le 3 janvier 1916 à Bouzy (Marne).Il sera enfant de troupe, puis soldat pendant la deuxième guerre, et prisonnier de guerre.

En 1946, il écrit «  Le grand Momôme ». Dans un passage, il raconte les  deux mois qu’il a passé dans une ferme près de Montigny – en- Arrouaise au printemps 1940, souvenir marquant puisqu’il en reparlera dans  «  La guerre, c’est la guerre » en 1961.

En 1950, c’est «  ….. et la fête continue » puis en 1952 « Allons z’enfants ». Là,  il y retrace ses souvenirs d’enfant de troupe. Ce roman sera adapté à l’écran par Yves Boisset en 1970.

En 1953, « Les gros sous »

     En 1957, « La ligne droite » (grand prix de la littérature

     sportive)

     « Mourir idiot » en 1988 sera son dernier roman.

      En 1981, il se retire dans le presbytère de Roucy. C’est de là

     qu’il va sillonner le chemin des dames, ramasser une

     quantité d’objets impressionnante. Une partie est exposé à

     l’Historial de Péronne.

     Il décède le 14 octobre 1994. Il est enterré dans l’ancien

     cimetière de Craonne.

     Il aimait le vélo, et les  mots croisés. Il fut correspondant à

     L’Equipe, et prépara les grilles de l’Express pendant

    de longues années

    Yves Gibeau  participera au Festival International de

    Cinéma Jeune Public, et au Festival de la Nouvelle à St-

    Quentin

Un prix Yves Gibeau est décerné  par un jury composé d’élèves à Merlieux à une œuvre littéraire choisie parmi cinq ouvrages d’auteurs contemporains. En 2004, c’est Marc Lévy avec «  Et si c’était vrai » qui est récompensé, en 2005 Eric- Emmanuel Schmit avec «  Balzac et la petite tailleuse chinoise. » 

 

 

 

 

Fiche : Maryse Trannois