Louis Pierre François HACQUIN

Chef d'escadron, Chevalier de la Légion d'honneur et croix de Saint-Louis

·                    Louis- Pierre- François Hacquin, naquit le 8 août 1774 à Neuilly-
Saint- Front (Aisne). Réquisitionnaire dans le 3e régiment de dragons
le 30 pluviôse an II, il fit ses premières armes dans le Nord. Passé
en l'an IV à l'armée de Sambre- et- Meuse.

·                    Il vint en Italie au commencement de l'an V, fut blessé d'un coup de sabre sur la tête à l'affaire d'Ansola, et obtint le grade de brigadier le 1er ventôse an VI.

·                    Embarqué pour l'Egypte en floréal, et nommé maréchal- des- logis le
26 fructidor, il s'empara de 2 pièces de canon à la bataille
d'Aboukir le 7 thermidor, et fut fait maréchal- des- logis- chef le 21
messidor an VIII.

·                    Le 30 ventôse an IX, au débarquement des Anglais à
Alexandrie, il tua de sa propre main un officier ennemi, fit 7
prisonniers, reçut un coup de baïonnette dans la mêlée et fut nommé
sous-lieutenant sur le champ de bataille.

·                    Confirmé dans son nouveau grade le 30 prairial suivant, et rentré en France avec l'armée d'Orient en ventôse an X, il devint légionnaire le 25 prairial an XII, et lieutenant, étant à la réserve des camps, le 11 messidor suivant, puis fut attaché au 1er corps de cavalerie à la reprise des hostilités, combattit en Autriche, en Prusse et en Pologne, et passa
adjudant- major après la bataille d'Eylau le 20 février 1807.

·                    Il fit partie de l'escadron qui, le 14 juin, au commencement de la bataille de Friedland, enleva 2 canons et 1 obusier à l'ennemi. En Portugal au commencement de 1808, il y fut fait capitaine en pied le 15 janvier 1809, et concourut à la réorganisation du corps sous le titre de
2e `régiment de chevau-légers' en juin 1811.

·                    Rentré en France bientôt après, il prit part à la campagne de 1812 en Russie, et fut promu au grade de chef d'escadron, en Saxe, le 28 juin 1813.

·                    Blessé de dix-sept coups de lance le 26 août au combat de la Katzbach, près de Dresde, et laissé pour mort sur le champ de bataille, il tomba au pouvoir de l'ennemi et rentra des prisons de Bohême le 29 juillet 1814.

·                    En non-activité lors du licenciement de 1815, il obtint la
croix de Saint-Louis le 16 août 1820 et prit sa retraite le 19
février 1824 à Gerberoy (Oise).

 

Fiche : Maryse Trannois