Charles |
Historien de l’abbaye de Saint-Jean
des Vignes, prieur-curé de Latilly |
Charles M. Devisme, dans son manuel
historique de l’Aisne (p. 307), est porté à croire que Charles-
Notes
1
– Histoire de Soissons, T. II, p. 349. 2
– Spicileg., t. IV, p. 268. 3
– Ubi supra, p. 271, et Labre, t. II, P.
1623, Concil. 4
– Ubi supra, p. 208. 5
– Contin. Chronic. Girardi de Fracheto (Histor, de France, t. XX). 6
– Au-dessous de la Cité, vers l’Ouest, il y avait l’île aux
Juifs, l’île aux Treilles où furent brûlés
Jacques Molay, grand-maître des Templiers et Guy, commandeur de Normandie.
Au-delà l’îlot de la Gurdaine ou l’île
du Moulin de Bucy réunis en une seule en 1578,
lorsque Henri III fit commencer le Pont-Neuf. L’île aux Juifs est
aujourd’hui 7 –
Gall. Christ, T. IX – Hist. Généalogique, du P. Anselme. T.II, P.
346 – Guillem. De Nagiaca
Chronic. (Histor. De France, t. XX ; p. 609,
612, 613). – D’Achery, Spicileg., t. IV, p. 268, 1271. Dormay,
t. 11, p. 349. – Devisme, Manuel Historiq. Selon
M. de Vertus, Saint-Médard vendit en 1311, 1017
liv. fourn., le village d’Epieds à
Pierre de Latilly. Ce village fut donné en 817 au
monastère par Charles le Chauve sous le nom de Spicarius,
mais il n’appartint jamais à celui de Notre-Dame de Soissons, comme il
le prétend (Hist. de Coincy, p. 229), pour
retourner ensuite à Saint-Médard. Ce qui l’a
induit en erreur sur ce point, c’est que la confirmation donnée à Saint-Médard, au concile de Douzy
de 871, se trouve aux preuves de l’Histoire de Notre-Dame (p. 432). Si
D. Germain place ce privilège, qui regarde exclusivement Saint-Médard,
en cet endroit qui lui est étranger, c’est comme il le dit clairement,
pour servir d’éclaircissement à la date douteuse du diplôme de 858 qui
le précède (p. 431). EN tout état de cause, ce ne fut qu’une portion du
domaine d’Epieds qui fut vendue à Pierre de Latilly, puisque avant la Révolution le prévôt de Marizy, membre de Saint-Médard,
auquel Epieds était annexé, avait encore en cette
localité la seigneurie avec justice haute, moyenne et basse, une partie des
dîmes et (Etat
du Diocèse de Soissons, par Houllier). Si nos
souvenirs ne nous trompent pas, nous croyons même que la partie du domaine
d’Epieds vendue à Pierre de Latilly retourna ensuite au monastère. 8
– Archives communales de Latilly. |
Fiche : Guy Viet |