Antoine Quinquet entre comme
apprenti apothicaire chez un dénommé Le Comte,
apothicaire à Soissons.
Après 3 ans de formation, Antoine
se transporte à Paris où il travaille dans
l'officine Beaumé jusqu'en 1777 puis il part
pour Genève où il fait la connaissance du
physicien et chimiste suisse Ami Argand qui, en
1782 inventa la lampe à huile à bec et à
double courant d'air qu'il appellera
"l'Ange".
Antoine Quinquet de retour chez
Beaumé, reçu maître en pharmacie en 1779
s'installe rue de Marché-aux-Poirées. Le
commerce des remèdes ne lui suffit pas, il
s'intéresse à la chimie et se penche sur la
lampe à huile d'Ami Argand. Quinquet, sans mot
dire perfectionne l'invention en ajoutant
au-dessus et dans l'axe du cylindre une cheminée
de flint-glass qui augmente la lumière et
supprime la fumée. Il remplace les mèches
pleines par des mèches en forme de cylindre
creux.
En 1786, il se passionne pour le
magnétisme et l'année suivante pour la
minéralogie. Touche à
tout, Antoine Quinquet expliqua, en 1788, la
formation de la grêle et les moyens de s'en
préserver.
Représentant la Commune de Paris
pendant la Révolution il devint en
1794, pharmacien en chef de l'Hospice national
fondé par la Convention. Ses travaux
n'eurent pas le succès de sa lampe... Le 23 mai
1784, on donnait le "Mariage de figaro"
à la Comédie française. La salle était
éclairée par des lampes à huile du nom de son
inventeur : Quinquet !
Antoine mourut ne laissant à la
postérité qu'un nom devenu illustre et qui,
dans le langage populaire, était synonyme de
tout moyen d'éclairage rudimentaire qui restera
d'usage courant jusqu'à l'apparition du
pétrole. Quinquet avait-il plagié l'invention
d' Ami Argand ? Une
expression est restée : " Allume tes
quinquets : ouvre tes yeux".
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La lampe Quinquet
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