Gens de chez nous


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BOULOGNE François Marie


Grenadier
Notes : Une personnalité de la commune Le 8 avril 1775 est né à Montigny François Marie BOULOGNE du mariage de Pierre BOULOGNE, marchand de blé de la commune et de Marie Madeleine HUGUE, native de Fieulaine. Agé de 18 ans, il part sous les drapeaux en remplacement d’un heureux élu que le sort avait désigné. Le 24 mars 1793 il se rend à St Quentin pour revêtir l’uniforme militaire. Son enrôlement se fait dans un régiment de passage qui est parti de la Nièvre pour rejoindre le front du Nord, le deuxième Bataillon de la Nièvre qui est rattaché à l’Armée d’Auvergne. C’est à Maubeuge qu’il va essuyer son baptême du feu et replier sur le village de Wattignies où l’Armée française va écraser les Autrichiens. Le voilà dés lors dans la spirale de la guerre qui l’entraînera en Belgique (Fleurus en 1793) puis en Allemagne ( Mayence en 1794).. En 1797 son régiment envahit à nouveau l’Allemagne et va ensuite cantonner à Genève en Suisse en 1798. La campagne d’Italie et de uie era à on actif (1798 & 1799). En 1800 il reçoit sa première brisque, un chevron qui se porte sur la manche et représente sept années de service. En 1801 il combat sur les côtes du Sénégal puis aux Pays-Bas. En 1802 il se trouve en Allemagne et le 1er octobre 1803 il est promu au grade de caporal. On le retrouve en août 1805 au camp de Boulogne sur Mer pour faire face aux Anglais mais les Russes ayant envahi l’Europe de l’Est son régiment va traverser les routes de France à raison de 40 km par jour à pied avec tout le barda sur le dos. Deux mois après il est des combats et victoires de Ulm et Austerlitz. Le 14 mars 1806 il reçoit la Légion d’Honneur des mains de l’Empereur, le 21 juillet de la même année il intègre le prestigieux 1er régiment des Grenadiers à pied de la Garde Impériale, il est promu au grade de caporal-chef. Le voilà donc dans le corps d’élite de l’armée française chargé de la protection de l’Empereur. Avec son régiment il suivra Napoléon partout et participera peu aux combats sauf à Eylau (Pologne) où la Garde Impériale se lancera dans un titanesque combat à l’arme blanche qui permettra de sortir l’Empereur de l’encerclement russe. En mars 1807 il reçoit sa deuxième brisque pour quatorze années de service, il devient dés lors ‘un vieux briscard’. En 1810 et 1811 il est en Espagne. En 1812 il suit l’Empereur dans la campagne de Russie avec la terrible retraite de Moscou. En 1814 la vieille Garde est à l’honneur prés de Paris aux combats de Montmirail. C’est là qu’il recevra sa troisième brisque pour 21 années de service. Après l’exil de Napoléon il intègre les Grenadiers de France à Paris. Lors du retour de l’Empereur en 1815 à Golfe-Juan il retrouve avec émotion son chef pour les Cent Jours qui se termineront à Waterloo. Le 3 janvier 1816 il est démobilisé et rentre dans ses foyers à Montigny-Carotte après 23 années d’absence. Il épousera une jeune femme de Fontaine-Notre-Dame en 1818 où il ira s’installer comme garde champêtre avec sa confortable retraite de soldat. C’est à Fieulaine qu’il finira sa vie où il s’éteindra le 19 février 1852.
Villes liées :
Etat civil
Date de naissance : 08/04/1775
Lieu de naissance : MONTIGNY EN ARROUAISE
Date de décès : 19/02/1852
Lieu de décès : FIEULAINE
Lieu de sépulture :

Catégories :Militaires
Sources : Norbert QUINT, ancien receveur de la Poste de Montigny.
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